Ô Mer, De mon trouble l’élan,
Au divin accordé, ton sourire lunaire,
Particules effritées de tes sables mouvants
Exil des tourments échoués de la terre !

Ô Mer, Toi, Mon Océan,
Drap bleu de lumière ou le songe se pose
Tel l’ombre croisée, de tes lames de proses
En suprême d’azur, aux frissons débordants !

Ô Mer ! Mon énigme sacrée,
Emprunte à ma chair tes courants de pensées
Aux flots de l’univers, goutte d’eau je serais
Murmures de tes mots d’une vague enroulée !

Ô Mer, Mon souffle d’abandon,
D’une plage étendue, sels de solitude
J’offre à tes nacres, jambes et pieds nus
Caressés de tes vagues, aux prisons de tes flux.

Ô Mer, Au salut de ton Âme
Retenue d’essentielle en mes sèves de vie
Ciselée de l’écume voile corps de femme
Enroule à mon corps, l’île de ton écrit.


Ô Mer, Mon désir d’infini,
Saisissant de mon être, éveil d’innocence
Tranquille d’existence et nudité d’un cri
De cet astre, naissant, au berceau de l’enfance.


* Aïna.
23 Avril 2013.