Cadix, ville de mes rêves de toi j’en suis fière,
De témoigner ta beauté avec un regret amer
Je ressens la nostalgie de ne plus t’habiter
Tes fenêtres si fleuries en fer forgé ciselés
Et tes habitants qui vivent en chantant, olé!

Dans tes plages blondies je me suis souvent baignée
Mais une peur m’envahie voyant tes vagues emportées
Réveillant un souvenir dont je ne peux t’oublier
De l’océan atlantique il faut toujours s’en méfier
Mer qui nous semble magique, mais il y a toujours danger.

Je me souviens étant petite, mes amis pour s’amuser,
M’on fait sentir la panique, me renversant par les pieds,
Depuis, je crains l’atlantique, d’une peur qui me fait chanter
Et lorsque je suis dedans, je me mets même à trembler.
Comme parfois une plaisanterie arrive à nous faire paniquer.

Cadix ! ville de mon enfance, pourquoi je l’ai tant aimée!
Et mon destin dramatique à fait que je ne peux te visiter
Chaque année en période de vacances de toi je rêve en vain,
De ma presque île touristique, je tiens à lui déclarer
Que mon seul et unique regret, c’est t’avoir un jour quitté
Même si la France deuxième patrie a su bien te remplacer,
Mais c’est toi qui m’as vu naître, dans ton seuil j’ai poussé.


Paquita