Parfums d’amour,
Dans des souvenirs bien lointains,
Qui n’avaient pas le savoir du demain,
Ni encore la conscience de l’importance,
Mais ont eu leurs réelles sapiences.
Cette mémoire intouchable et ancrée,
Qui dans l’éternité ne peut s’avarier,
Car elle est, sans doute, l’ultime à s’évaporer,
Même en l’absence de celle qui l’a généré.
Ce cache olfactif, qui se veut ĂŞtre une base
Dans la rétrospective, en période de finalité,
Et est empli d’encens pour l’unique hypostase,
Celle qui a offert le fatum dans sa fatalité.
Cette réminiscence de parfums lactés,
Cette chaleur de gorge, à peine cachée,
Ce bras droit ou gauche en franche tenue,
Qui apporte l’amour et le plaisir du flux.
Ce parfum de peau ointe, après le bain
Et les cajoleries à l’habillage du matin,
Sont-ce le factum d’un désir réputé,
Ou le mémorandum d’une aïeule oubliée ?
Antoine
----------------
Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
Mon site : http://www.akpoemes.com
Antoine
EXCLUS pour intolérance envers un membre et non respect des décisions de la Modération.