A toi maman.
A la maison il y avait maman toujours,
Elle avait ce travail, élever ses amours,
Disponible à nous tous ô mangeurs de ses jours,
Véritables sangsues à sa peau de velours.
Nos matins chocolat de senteurs qui rassurent,
Réunissaient au nid sa couvée, six enfants,
Les uns à demi sommeillant, d’autres piaffant,
Et la radio chantait sur mes rêves d’azur.
J’entendais ces chansons qui font l’âme joyeuse,
Et mes sœurs si jolies, de fraîcheurs insoucieuses,
Souriaient plus encor quand maman fredonnait.
Quelques instants plus tard, devant un mur immense,
Ô Enfant…je voyais s’éloigner ma romance,
Devant l’école alors sa main m’abandonnait.
M.H.
25/03/2013.
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Méfiez vous des apparences