Car ils ne doutent pas qu’il y ait un après.

C’était l’époque où les cloches sonnaient vraiment,
On ignorait les carillons électroniques,
A l’église on allait pour les enterrements,
On rencontrait, alors, de nombreux Catholiques.

Un tout jeune mineur, regagnant la surface,
A glissé bêtement et perdu l’équilibre,
Quelques copains dehors attendent sur la place,
Quand d’autres à l’intérieur écoutent l’évangile.

Son père qui, bientôt, mourra de la schistose,
M’a pas dit un seul mot, car c’est un grand taiseux,
Il est là, dans le chœur, près du fils qui repose,

C’est tout bas qu’il récite son ‘Je crois en Dieu ;
Sa mère, ses frères, ses sœurs, ont tous le cœur en paix,
Car ils ne doutent pas qu’il y ait un après.

Dumnac