Quant les maux brûlent tes entrailles à outrance
Et que toutes les solutions appliquées ont faillit
Quel charlatan parviendrait à soutenir ta défense
Pour te venir en aide et détourner ce qui est écrit

Si tes larmes éteindraient tes fortes souffrances
Alors pleure ô patient si tu en as encore l’envie
Bien des souffrants plus atrophiés, dans la transe
Que personne n’aidait s’attachent plus à leur vie

Hurle ta douleur au grand jour ou de pleine nuit
Seule l’âme animant le corps viendrait t’assister
Et te renvoyer à tes meilleurs souvenirs de jadis
Pour alléger tes gémissements ardus et étouffés

Tant que dans ta mémoire te reste de la vigueur
Cesse de te lamenter en tous sens retiens tes cris
Rapporte-toi aux lois de l’évidence du Seigneur
Arme-toi de la forte foi et d’une confiance bénie

Durant ta vie tu as bien vécu des printemps creux
Où les fleurs étaient sans couleurs et sans parfum
Et des automnes aux temps bizarres mais heureux
Au milieu des tiens dans des moments forts câlins.