Infidélité pardonnée !
Il était là à me regarder
Ses yeux dans les miens,
Comme s’il ne m’a pas trompée
Essayant en vain de m’expliquer,
A me convaincre qu’il n’a rien fait.
Que puis-je dire à cet être insensé !
Mon cœur ne s’est jamais trompé.
Et mes yeux étaient témoins de son infidélité
Tu étais là avec mon ennemie
Et de tes bras forts tu l’as serrée
Et ta main coquine l’a déshabillée
Vos lèvres exquises se sont collées
Et ta langue conquise
Dans sa bouche s’est immiscée
Tes lèvres ont quitté les siennes
Et sur se cou se sont placés
Mais ton chemin ne s’est pas arrêté
Entre ses collines tu t’es placé
Et sautes d’une pente à l’autre
Comme un bébé
Que puis-je dire à cet être effréné !
Mon cœur brulait
De désir et de jalousie
Mais entre les bras de ton bien aimé
Tu as oublié et mon amour et mon amitié
Ta conquête n’est pas terminée
Du haut en bas tu ne fais que rouler
Et sur la vaste plaine ta tête s’est reposée
Ta langue en faisait des tours tourbillonnés
Ta main habile ne s’est pas lassée
Se trouve enfin entre ses montagnes
Dans ses orifices, dans le sens de la vie
Et ta langue jalouse et toute excitée
Se joint à son amie pour terminer
La partie.
Tordu que tu es,
Ses supplices ne t’ont pas touché
Ses cris sourds me m’excitaient
Et à sa place j’aurai aimé me trouver
Mais Hélas c’est une autre
C’est une autre que tu as choisie
Que puis dire à cet être forcené !
Ô plaisir ! Ô mon ennemi
A cause de toi je suis délaissée
Et par ta faute je suis rejetée, seule et solitaire
Dans mon lit
Ton voyage continuait
Et entre les montagnes
Tu t’es installé
Mon cœur, mon corps sont enflammés
Des larmes de tristesse de joie ont coulé
A la vue d’Eve et Adam enlacés
Savourant le plaisir animalier
Un plaisir dont tu m’as privée
Pour te jeter entre les bras d’une autre
Qui a pu te rendre ravie,
Et sortir de toi la semence de la vie.
Que puis te dire mon bien aimé
Comment puis-je te pardonner !
Et la trahison et les cachoteries
Mon âme est partagée
Entre l’amour et l’infidélité
Mais sache que tu es tout pardonné
Dans ma vie tu peux plus exister
Et laisse moi cherche la mienne
Entre les bras d’un autre
Qui pourra bien m’aimer.