Assise dans mon lit, je l’installe devant moi,
Son eau s’écoule le long de mon atmosphère grise,
Elle afflue lentement, sa fréquence est ma loi,
A chaque coup plus fort, toi et moi sommes en crise …

Tu n’as plus de rythmiques, tu bats au ralenti,
Le grenat enveloppé de mes incertitudes,
Noire est l’encre de ton débit,
Nous sommes seuls dans nos habitudes …

On ne cherche plus rien, on a même plus de peur,
Les heures défilent et puis qu’elle importance,
Du destin on ne veut surtout plus de bonheur,
Je t’écoute cogner sur mes trop longs silences …

Je ne peux t’opérer même à cœur ouvert,
J’ai refermé les vannes, dans la chambre il fait noir,
Je ne peux démêler tes fibres, les veines se resserrent,
Dans mon désert aride il n’y a plus d’espoir …

La chamade qui a été ne reviendra plus,
Mon cœur ne m’en veut pas, ne cherchons plus les jours,
De vie ou de survie, des normes nous sommes exclus,
Ici plus aucun but, ne cherchons plus l’amour …

Errons sur cette terre, il n’y a plus que l’enfant,
Pour qui l’on doit se battre, il est temps maintenant,
Que tu reprennes ta place au médiastin à présent,
Attendons patiemment un monde plus clément …

Jessye

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]