Tout bas.... pour que l'on n'entende pas...

Les fleurs se sont inclinées,
le vent de souffler a cessé,
tu viens de mourir d'aimer...
ton âme s'est apaisée..

Je ne savais pas que d'aimer...
l'on pouvait partiellement décéder...
j'ai lu cela dans les journaux,
ce matin devant un café chaud...

Pourtant je te vois encore,
ce n'est que l'ombre de ton corps,
ton coeur est bel et bien mort,
même si se lisent tes mots encore...

Le vide de toi s'est emparé,
le silence s'est imposé...
à force d'aimer tu t'es épuisé...
à force d'aimer tu t'es tu à jamais....

Mourir pour fuir et être libre
de cet amour qui n'a pu vivre,
de cet amour qui t'a vu ivre,
de cette ' elle ' qui encore t'enivre...

Je ne savais pas que l'on pouvait..
d'amour mourir.. sans mot dire..
partir doucement sans maudire,
s'en aller juste pour mieux souffrir....

En chevalier d'un temps passé,
tu offrais fleurs parfumées de tes baisers...
l'amour à sens unique a son langage,
il met l'autre a son insu en cage...

j'ai appris dans une ultime douleur,
que l'on inhumait ton pauvre coeur !
il est mort ! a hurlé son dernier je t'aime,
chuchoté sa toute dernière peine....

Je ne savais pas, je ne savais pas !!
que d'aimer l'on pouvait mourir ici bas...
je ne savais pas que l'amour est combat !
pour ceux agonisant, s'éteignant tout bas...

Les fleurs se sont couchées,
le vent de souffler a cessé
tu viens de mourir d'aimer...
ton âme s'est apaisée..

Tout bas... pour que l'on n' entende pas...

Isabelle... le 27 février 2013