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Sur un mont bien perché pavoisait un vieux roc
Qui offrait de son port un spectacle bien froid.
On eut dit qu’il trônait tel un moine en son froc,
Engoncé dans l’aspect du somnolent beffroi.

Sur son faîte employé au refuge d’une aire
Un oiseau fort crochu avait posé ses œufs.
Et ce monde en doux bail, sans effet pécuniaire,
Vivait sans jugement dans ce coin près des cieux.

Le temps passait ainsi en cet entendement
Et aucun ne songeait à changer cette chose.
Des oisons naissaient là, partant, évidement,
Pour construire leur vie et défendre leur cause.

Un jour les vieux crochus finirent de voler
Abandonnant le roc au cafard, au chagrin.
Puis vint une colombe qui semblait s’affoler
Par le poids de la vie et par son long chemin.

Le roc toujours muet n’osait pas un regard
Vers cet hôte posé au sommet de son crâne.
Mais elle, roucoulant, lui changea son égard
Au point de le troubler au fond de son organe.

Quand on vit apparaître un réseau de fissures
On se dit tout soudain qu’il était en danger.
Or l’été qui fut chaud confirma ses blessures
Mais personne ne vit le statut se changer.

Enfin l’hiver fatal apportant son grand froid
Fit geler cette pierre en essence friable.
Lors le roc s’affaissa et pava tout l’endroit
Laissant un éboulis d’embarras vérifiable.

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