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Parfois à mon chevet habite l’insomnie,
Que faire de ce temps qui ouvre un autre monde,
Telle une lampe immense émergeant de la nuit,
Pareil aux papillons, les idées vagabondent.

Dans l'immobilité, suspendue à l’ennui,
Les yeux sur le plafond où se lit le passé,
Je rebrousse chemin sur des traces de vie
Souvent et j’en frémis, les regrets sont mêlés.

La nuit est sans pitié, elle est beauté du diable,
Offrant tant de beaux rêves aux jeunes âmes pures,
N'épargnant point notre âge elle est si implacable
Les tourments de l'horloge nous rendant la vie dure.

Que ne vois-je le rêve et non le cauchemar,
De ce sommeil menteur ouvrant grand mes paupières
Où s’incrustent des mots sortis droit d'un buvard
Qui par enchantement devient crépusculaire…