Cet hiver là même les belettes portaient des chaussettes
Ce fut le moment oú la cigogne vint déposer Paulette
Un hiver qui lui même portait de soyeux gants
Peut être sans doute a cause de ses vents
Oui sans doute
Sans aucuns doutes
A vrai dire les arbres aussi tombaient des gouttes
Et se mouchaient dans le ciel et les nuages sur le bord des routes

En cette année , vous vous souvenez peut être naissait un bout de chou nommé Georges Brassens
Un jeune anarchiste qui allait bousculer la poésie ni plus ni moins
Il y a avait aussi l'arrivée d'un homme amoureux des mots et ça vous devez vous en souvenir
Il s'appelait Armand Jammot , vous amoureux des lettres et mots , notre empire

Opheline , la maman de Paulette lui avait expliqué
Que parfois la vie aussi difficile voir parfois compliquée
Se devait d'être vécue comme un pétale de rose qui a chaque jour
Qui a chaque heure avec la chaleur du solei fait l'amour
C'était sa conception de la vie
Et en fait elle avait raison de mon propre avis

Paulette naquit avec trois grains de beauté
Juste la planté sur le bout de son petit nez
Deux petits pieds mignons
Et un cheveux tout trognon
Un seul mais le bon
Un cadeau de la cigogne quoi que peut être en fait ce fut un héron
Mais ça bon c'est une autre histoire , cachée
A savoir si ils s'étaient pas perdus eux aussi sur un clocher
La cigogne ou le héron
Mais bon ......

Et les années passérent
Et Paulette grandissait dans son Isère
Et les mois s'égrainèrent
Et les il était une fois se faisaient hier
Et Paulette grandissait
Mais une question la tarabusquait
Ou était son père qui lui manquait !
Travaillait il sur un tanker
Était il pétanqueur ?
Était il chanteur d'opérette
Drésseur de mouèttes
Elle n'en savait rien
Et la Paulette ben ça lui faisait chagrin
Dans sa petite chambre aux fleurs jolies
Elle s'est dit un jour aussi qu'il était drésseur de colibris
Et de cette idée encore aujourd'hui elle en rit
Mais non Léopold était tout simplement
...........
A suivre si vous le voulez

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann