Elle enroule une écharpe grège
Autour des arbres du jardin
En prélude aux prochaines neiges
La brume envahit les chemins
Dans ce paysage lunaire
On se déplace à pas feutrés
Pris dans un monde imaginaire
Dont en vain on cherche l'entrée
Aux lumières un halo tremblant
Vacille et parfois disparaît
S'infiltre un sentiment troublant
Un désarroi qui transparaît
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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)