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Marche .
Une ombre passe sur ton front, Une larme dans ton œil, Voudrait noyer l’affront De ton cœur en deuil. La lampe s’éteint, Les ombre croissent ; Tu regardes ton passé déteint, Au cœur de ton angoisse. Le monde rit, Tu penses qu’il est pourri Et c’est la poisse. Tous ces préjugés qui t’ont nourri Proviennent de la même paroisse. La vie, c’est comme un pont, On s’arrête un moment, On regarde, Mais rien ne s’interrompt. Même pas le temps, Que personne ne garde. Il faut passer, de l’autre côté. Marcher sans se lasser, Lutter contre l’immobilité. Une ombre passe sur ton front, T’arrêter serait lui faire affront.
Capricorne, le 13/11/2012
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