CONSOLE-MOI

Tes larmes, même en vers
Me laissent un goût amer

Comment te consoler
De n’être pas aimée
Toi qui ne m’aimes pas
Moi qui suis fou de toi
Je n’ai que mon épaule
A offrir à tes pleurs
Oreilles maternelles
Pour calmer tes rancoeurs
Ecouter ta douleur
Mes mains dans tes cheveux
Pour dégonfler tes yeux
Appeler ton sourire
Après de gros soupirs
Te réchauffer d’amour
Et si ça suffit pas
Je créerai de ma plume
Plus loin que Pampelune
Des Venises célestes
Aux voûtes étoilées
Sous la loi d’Obéron
Les elfes en ces lieux
Banniront la tristesse
Chasseront désespoirs
Et ils décrèteront
L’amitié souveraine
L’amour en religion
Tu seras la prêtresse
Je serai le refuge
Calmerai tes tempêtes
Des rocs de ma tendresse
Au péril de mon cœur

Ne pleure pas, ne pleure plus
Regarde enfin le ciel

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