Calypso, la délaissée…
À mes pieds, la Criste marine
Je vois le ciel qui s’illumine
Sirius dans la Constellation
Me fait déjà hurler ton nom,
Ô bel Ulysse, ô roi d’Ithaque
L’étoile à son lever héliaque
Mettra voile à ta destinée
Puisqu’il me faut te libérer !
Sept ans déjà ! Que le temps passe
Laissant mes amours dans l’impasse
Ta quête n’est pas achevée
Il me faut donc te délivrer…!
N’oublie pas la nymphe aquatique
Calypso à l’hymne homérique
Qui te donnait l’éternité
En t’offrant l’immortalité !
Sur ma belle île d’Ogygie
Où verdoient de douces prairies
Où s’embaument cyprès et cèdres
Où l’oiseau a le chant allègre
Où la vigne en grappes fleuries
Fait toujours couler l’ambroisie,
Il est un chant d’amours perdues
Qui hantera toujours les nues !
Serre en tes mains cette grand voile
Ne quitte des yeux, ton étoile
Car il est voyage insensé
Où l’on se perd … à tout jamais !
Chandy
le 25 10 2012
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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid