Immensité astrale où je me perdrai,
Aux vraies lumières que je défendrai,
Les esprits des étoiles scintillantes,
Constellées de prières et enivrantes,
Loin des faux-semblants qui ne savent plus,
Et de ces habiles jongleurs de vestes, ces imbus.
…
Mon corps est posé ici sur cette terre,
Mon esprit s’est envolé loin de votre enfer,
A bout de bras saisi de la grande comète,
Les jambes de mon âme dansant la fête,
Mon cœur a pardonné ces précaires,
Mais pas mon estomac lui ne digère,
Il y a tellement beau chez les plus hauts,
La grandeur est sincérité devant ses défauts.
…
Alors j’ai rejoint les nébuleuses colorées,
Effleurant du bout des doigts leurs effets,
Redessinant le chemin de leurs gaz,
Ivresse du vide et liberté en extase,
Mieux vaut sceller ce monde parfait,
Que tant ont osé cruellement bafouer.
Car…
Aux célestes les crapauds cachent des princes,
Sur terre les princesses cachent leurs pinces,
Ma solitude est mon aubaine et leur convoitise,
Je ne perdrai jamais la face devant leur bêtise,
La galaxie m’a tout apprit de l’intérêt de la vie,
Il n’a jamais été question d’assouvir ses envies,
Mais la pérennité cruciale de l’essentielle,
Qu’elle soit de grande ou de petite échelle,
Les fenêtres de mes émotions continuent,
D’explorer l’immensité loin des impromptus,
Après il sera, ce que peu osent croire en eux,
Que leurs âmes sont des planètes bleues,
Les étoiles brillent de vie ou font périr,
Tout est dans la distance à entretenir,
Mais…
Dans ce système ils seront sombre et de glace,
Ils n’auront qu’une lueur brève dans mon espace…

LeCrieur…