Te souviens-tu, du soir, où je t’ai dis, je t’aime ?
C’était le plein été, au ciel brillait Vénus ;
Les autres étoiles semblaient en leur carême,
Devant ton joli corps, couché, à demi-nu.

Et la lune semblait, toujours vouloir sourire,
Quand sous mes mains je sentais ton frisson,
Je te disais des mots qu’accompagnait ma lyre
Et nos deux cœurs battaient dans l’ombre, à l’unisson.

Nous firent le serment d’amours sempiternelles,
Mais le destin hélas en voulut autrement.
Nous fûmes séparés par vilaines querelles
Et puis on s’est quittés, moment d’égarement.

Enfin le temps passa, je partis à la guerre
Et j’ai vu ces horreurs que mon cœur de guerrier,
N’a jamais oublié, bien que ce soit naguère.
Et aujourd’hui trempant Plume dans l’encrier,

Je me souviens de toi, tu étais ma lumière
Et certains soirs d’été, je crois revoir tes seins,
Quand la lune sourit, je rêve de chaumière,
Où nous pourrions encor revivre nos desseins.

Capricorne, le 27/09/2012