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Serais-je donc passé sans laisser une trace,
Si près de ces parfums aux essences d'automne,
Quand vos feuilles rouillées tombant sur les terrasses
Laissent quelques empreintes sous un pas qui chantonne.
Vos branches aux longs doigts fins gantées de mousse fine
Apprivoisent l’air frais, qui lui, semble pressé,
Car dès la nuit venue telle une ombre féline
Le vent même léger déshabille l’été.
Frileuse découverte au petit matin clair
Où l’arbre à ses pieds recouverts de peinture
Pareil à un tapis d’adieux bien solitaires
D’un mélange savant en décor de morsure.
Plus aucune caresse ne viendra le troubler,
La lune en contre-jour blesse sa silhouette,
De cette ombre chinoise qui le fait frissonner
Le vieil arbre automnal a de l’hiver en tête