En troublant l’horizon
Par delà la colline
Où le ciel se fardait
De traînées malignes
Le soleil déclinait
Et sur la clairière
La terre se couvrait
D’ombres et de lumière.
L’angoisse me tenaillait,
Un sentiment de peur,
Le destin présageant
Des parfums de rancœur.
Je méditai attristée,
Assise sur l’alpage,
Appréhendant l’ombrage
Du fil de mes pensées.
Je sortis mon calame,
Une carte en vélin,
Y posai une larme
Un trop plein de chagrin.
Je couchai quelques lignes
Simple déclinaison,
J’espérai quelques rimes
Sous forme d’oraison.
Je cogitai perplexe
Troublée par les oracles.
La rentrée sera grise
Mais peut être un miracle ?
Je décidai de lutter
Revêtue d’espérance
Pour à contre-courant
Fuir cette désespérance.
Michèle
25/09/2012
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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.