Ne plus sentir son corps et ne plus rien voir,
Le garder en soi pour le vivre et y croire,
Aimer sans vraiment s'en douter devant,
Avoir si mal de vide quand l’autre est absent.

Compter les heures et voulant être demain,
Essayant de se concentrer sur le quotidien,
Torturé par ses envies d'amour intense,
Un coeur si petit pour un amour immense.

Au-delà de la raison...

Fuir la solitude pour éviter d’y repenser,
S’occuper pour oublier la douleur insensée,
Attendre seul des heures le moment prévu,
Pour se retrouver comme si l'on s’était perdu,

Ignorer le monde malgré les rappels à l’ordre,
N’avoir que l’autre dans son coeur en désordre,
Oublier sa propre vie dans cette nouvelle folie,
Ne vivre que pour espérer l’autre dans son lit,

Au-delà de toutes raisons...

Le vent nous porte malgré les courants de raisons,
L’amour nous transporte malgré nos vies de maison,
Il y a des forces ici qui ne se vivent que trop rarement,
Le raisonnable est partout, pas l’amour malheureusement.

Et les autres qui observent ne comprennent pas,
Sachant qu'ils feraient de même si c'était leur cas,
Aimer seul est douloureux...il faut être deux,
Cuisant le repas ou blessant, l'amour reste un feu...

Le Crieur…