[img][/img]


Lorsque je vous fais un aveu
Je crois toujours que je vous blesse,
Je crains de perdre la tendresse
Qu’il me semble voir dans vos yeux.

Accordez-moi une faveur,
Elle comblerait tous mes vœux
N'ajoutez pas à mon malheur
Aimez-moi donc encore un peu.

J’aimerais lire sur vos lèvres,
Se dessiner en leur contour
Des mots si brûlants qu’une fièvre
Enflammerait le mot amour.

Scellez un peu de ma tristesse
Sur votre bouche de velours
Fermement close à ma détresse

Il est un cœur qui sans faiblesse
Vous offre sa vie sans détour,
Comme un remord fait de sagesse...