D'une pensée, vous devenez mon désir
Qu'entre chacun de vos mots je revis,
Chaque nuit, je vous retrouve, me blottis
Dans l'interlude de vos actes, j'aime frémir.


Je deviens l'amie, la complice d'un autre monde,
La muse, l'amante, auprès de vous je succombe,
Le reste paraît irréel auprès de votre tendresse,
Qui perle à mon être, j'en deviens noblesse.

L'homme, l'ami devient l'amant,
Dévastant mon désir hurlant,
De saccades en douceur, hurle le bonheur,
De la prose à l'osmose du corps dans le cœur.

Je n'ai pas les mots pour écrire la symphonie,
Mélodie qu'à mon être, vous prônez à écouter
Sans désaccord, je vous en prie
Assouvissez-vous de moi, laisser mon âme chanter.

De la tendresse, qui devient mon réconfort
De l'âme se dévoilant, jusqu'au corps,
Sous tumulte frissons en furie
Vogue sous vos mots de désirs en folies.

Qu'en ce moment irréel, je jubile,
A vos offrandes, en nombre volubile,
Le souffle court à cette lecture me ravive
Le souvenir "passion" renaît, je m'enivre.

Les mots prennent vie en vos mains,
A qui j'autorise, la douceur en mon sein,
Le désir grandit en mon coeur intimidé
Laissant croître les désirs en s'affirmait.