De béton en béton jusqu’au bitume,
Le gout du fonds a de l’amertume,
Les forces de mon passé à la sueur,
Eveillant la forge des grands cœurs,

Les bandes défilantes des routes,
Le trajet des jours sur les gouttes,
Les lueurs enfilant les lettres,
Suscitant des idées à remettre,

Mes pas de plus en plus dur,
Sur la vie graduée en mesure,
Les pavés structurés en mosaïque,
Laissant les églises aux laïcs,

Je foule désormais les trottoirs,
Salis de ceux qui viennent boire,
Papiers et tickets au vent des rues,
J’attends qu’arrive la fin de cette vue,

Mes sens hantés par les pollutions,
Se veulent un éveil en révolution,
L’harmonie ne se vit pas de lois,
Mais dans le naturel de nos choix…

LeCrieur…