Assis à ma table, j’entends le grand silence,
Un vacarme martelant ma douce tolérance,
Cette chaleur de nuit torturant ma peau,
Je fixe des images animées avant mon repos,

Mon esprit est emporté dans ces grands scénarios,
Un film sur la mafia des favelas de Rio Del Janeiro,
Je pense à toutes ces pauvretés là-bas et leurs soifs,
Et certains qui profitent de leurs forces qui décoiffent,

Mafia qui fixe des règles dans ces bidons villes,
Trafiquants en quête de billets en centaine de mille,
Ils implantent leur pouvoir en semant la terreur,
Et pour eux il ne s’agit que de leur bonheur,

La police est violente et elle instaure la crainte,
Elle s’accorde de signer de mort son emprunte,
Je suis là et ma colère gravit les marches de révolte,
Devant ce conflit, je ne peux rester désinvolte,

Mais je suis ici, assis sur mon bout de paradis,
Loin de tous ces ennuies en ce soir de mercredi,
Entendant dehors le vent et les chiens du quartier,
Nul peur ici dans la nuit, je resterai entier….

Le Crieur…