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L’espérance est venue et tu lui ressemblais
Car tu mis des éclats sur tes mots en collier,
Je m’accrochais à eux avec dans le regard
Tous les fils de l’amour que tisse le hasard.

Le hasard était beau car tu lui ressemblais,
Il mit mon corps à nu déchirant mes années,
Oubliant ses douleurs il se vit attendri
Se mettant à aimer le silence des nuits.

La nuit se faisait tendre et tu lui ressemblais
Elle s’effeuillait d’ennui réclamant ses bouquets
Mais l’aurore est venue emmenant sa folie
Et je t’aimais alors plus que ma propre vie.

Et la vie a passé comme passe l’oubli
A caresser les ombres la mémoire s’enfuit,
Et je cherche un endroit comme un jardin d’été,
Pour y laisser mon cœur car il te ressemblait…