Seule


Et puis tu es parti, le parfum que tu laisses
Au creux de l’oreiller prolonge nos caresses,
Me tient chaud et je dors, les lèvres entrouvertes,
Pour cueillir un baiser sur ta bouche déserte.

La chaleur de ta peau imprime sur le lit
Un poème doré que sans fin je relis.

Mon mari, mon ami, mon tendre et doux amour,
Que la nuit se propage et ne vienne le jour,
Que je reste longtemps, seule, au fond de ton âme,
Et n’affleure le vent effacer cette flamme.