Une nuit, plongée dans les songes,

Une nuit, à rêver d'un amour irréel,

Une nuit, à songer que le temps me ronge,

Une nuit, à dire des je t'aimes perpétuel,

Puis le réveil, ce matin, délicatement me sort de mes illusions,

En lisant, mot après mot, mon coeur pleure

L'air me manque, le rêve brisé, la vie se meurt,

Silence, pourquoi Ô silence, tant de persécution.

Timidité, pourquoi ne pas m'avoir quitté,

Me laissant libre d'aimer ! Tu m'as tué !

Sans vouloir me garder, tu me jettes, sans précaution...

Ni jugement, ni aide, ni transparence aucune,

Que faire, quoi faire, tirer ma révérance,

Les prés, l'air, les arbres fleuris, j'y renonce,

Une stigmate de plus sur ma peau, prend place, sans rancunes,

Une cicatrice la ou mon coeur devrait brillé

Une plaie ouverte la ou nos mains se sont nouées,

Des larmes ou nos doigts se sont promenés,

Plus de liens, plus de nous, plus de JTM, rien pour dire de rester.

D'une nuit au lendemain, tes mots, viennent de me tuer.

D'une plume vient un mot,

D'une plume sans un mot,

Poetesse de quelques heures et jours,

Ma plume se meurt sans retour [....]

Des mot si douloureux qui me condamnent,

D'un mot plus aiguisant qu'une lame...

Glisse leurs secondes trop rapides,

Se meurt le temps, de mon sang trop fluides[...]

Poètesse se tait, se meurt,

Tueur d'une balle en plein coeur..........