Douce lueur paisible des enfers me réchauffant de froid,
Mes yeux épatés devant la clarté de cette nuit d’effroi,
Me réveillant à peine du confort de mes angoisses,
Mes douleurs agréables du soir aux entités qui croissent,

Ma gorge sèche de ces températures d’eau en buée,
Je peine à trouver la facilité du calme de mes journées,
Cherchant encore le sommeil dans le trouble des rêves,
Une guerre des éléments en moi ne trouvant nulle trêve,

Les heures de la pénombre interminable se finissent,
Aux premiers chants les détails de la vie se définissent,
Le sombre royaume s’évapore ne laissant que de la rosée,
Pas encore convaincu, j’attends de tout voir pour oser,

Tout autour la vie reprend et enfin mon corps se décide,
Mes jambes me tirant l’esprit du monde des perfides,
M’entraînant vers ces nectars qui rétablissent la réalité,
Les sons viennent à mes pensées, me remettant la vérité,

Il est l’heure désormais de rejoindre ce que j’ai signé,
Oubliant déjà les craintes qui à l’aube se sont résigné,
Mon importance et ma confiance repris au travail,
Pour de nouveau le soir prochain entrevoir ma faille…

LeCrieur…