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Le printemps a tes yeux, aux couleurs sans pareilles
Ils sont ni verts ni bleus, ils sont le temps des veilles
Et leurs iris si sombres au cratère changeant
Jettent parfois leur ombre quand tu es mécontent

L’hiver a tes cheveux, poudreux e tmétallique
D'un blanc majestueux à l’écume magique,
Crantée comme un vallon que des ondes caressent
Crinière de saison que j’aime où je paresse

L’automne a tes humeurs quand le vent caracole
En changeantes couleurs par dessus ton épaule
S'enfuit comme un soupir la ronde de tes muses
De ces éclats de rires les feuillus s'en amusent

L’été a ta douceur avec dans ses nuages
Les anciennes saveurs qui comblent le partage,
Chacune des saisons en collier de douceur
A mis dans ma maison des bouquets de senteurs

Printemps automne été ont eu bien du courage,
Quelques mois une année, transparence si sage
Quand l'hiver de l'absence recouvre en émotion
Les moments de silence qui ont fait nos saisons...