Vos poèmes sont des bulles,
le vent les porte au hasard des livres
sur des montagnes pointues comme des clous
ou des éponges pleines de vertus,
il suffit d’un enfant pour capturer la lumière
enfermée dans le coeur de ces bulles,
ou d’une femme qui défait ses cheveux,
pour capturer l’une d’entre elles,
la bulle s’est posée dans sa maison,
sur son épaule ouverte au bonheur,
poèmes fragiles, bulles assouvies,
bulles qui savez tant vous échapper,
quand vous éclatez, c’est tout le soleil
qui s'amuse, ou la neige qui s’envole,
jolies bulles posez vous dans ma main,
qu’enfin la poésie sache qui je suis.