Pourquoi je passe du 6 au 9 ?...J'ai du retirer deux de mes poèmes bien malgré moi, ils étaient trop érotiques ,j'ai du composer autrement je vous laisse découvire une nouvelle suite...
Avec toutes mes excuses ...

Le Phénix pourra-t-il enfin s’envoler… ? ( 9 )

Voluptueux vertige, d’où naquit l’explosion
Deux corps l’un à l’autre, une même vibration
Un fabuleux voyage, une autre dimension,
Chaleur bienfaisante irradiant notre union.

Accueillit par un chant céleste dans l’Univers,
Nous avions bien du mal à comprendre cet état.
Je regardais ma Jeanne inondée de lumière,
Nous flottions dans les cieux, je restais là, béat.

De la fiction au rêve, il n’y avait qu’un pas.
Après toutes ces douleurs, j’étais dans l’harmonie
Plénitude d’un bonheur, mariage de nos auras.
Je vivais ce moment comme une cérémonie.

Combien j’aurais aimé, que jamais ne finisse
L’extase de cette nuit de nos corps en symbiose.
Sentir tout contre moi, son parfum, sa peau lisse
Sa tête sur mon épaule, et son corps qui repose.

Des pas, dans le couloir, éveillèrent ma princesse,
Gâchant ce doux moment, de joie et d’émotion.
Son regard plein d’amour et son sourire caresse
Refirent battre ce cœur enveloppé de passion.

On vint tambouriner, violemment sur la porte.
-Jeanne ! ouvre c’est Paul ! Il avait l’air affolé.
Elle sauta hors du lit avant que je n’en sorte.
Je l’aurais ô grand Dieu bien encore cajolé

-Fais vite je t’en supplie, je crois bien qu’ils sont là !
-Mais de qui parle-t-il ? -Eh bien !… Des mercenaires.
-De qui ? -Des mercenaires ! - Qu’est-ce donc encor cela ?
-À vrai dire mon Amour, concernant cette affaire,

-Pour ne pas t’alarmer, je ne t’ai pas tout dit.
J’étais à peine vêtu que déjà Paul entrait.
-Hier ! ils m’ont frappé, ces voyous, ces bandits.
-M’ayant laissé pour mort, et voyant leur forfait,

-Ils partirent en courant, sans avoir rien trouvé.
-Maintenant ils sont là, ils attendent l’ouverture.
Jeanne le prit dans ses bras, le sachant éprouvé,
Et reprit le récit, de cette drôle d’aventure…


Yvon ( à suivre... )