Plaisir et détresse,
Depuis mon enfance je ne pensais qu’à elle,
A l’adolescence, je voyais partout cette belle,
Celle qui m’offrirait des sentiments parfaits,
Et que je pourrai mener comme un farfadet.
Puis un jour, je l’ai vu dans toute sa splendeur,
Elle rayonnait, Ă mes yeux, par ses couleurs,
Elle avait une tenue qui affriolait la douceur,
Dans cette ardeur mon esprit devint vainqueur.
Au fil du temps j’ai réussi, cette pétulante,
À vaincre et conquérir, sans négoce ni force,
Car elle me fut offerte, pour mes noces,
Celle que j’ai tant désirée, comme une infante.
De mon coucher à mon lever je rêvais que d’elle,
Pour, à mon réveil, enfin retrouver cette merveille,
Que j’avais envie d’apprêter, voire calamistrer,
Pour ensemble sortir et pouvoir se pavaner.
Avec elle un jour, dans une mauvaise frasque,
Au détour d’un virant et une forte bourrasque,
Elle s’est défaussée de mes hanches légions,
Et tous deux, nous avons atteint l’excavation.
Elle n’avait pas de défauts, mais je l’ai trop poussé,
Pour satisfaire mes envies, pour elle, tant désirées,
Mais malheureusement, y à ma moto qu’a capotée,
Celle qui m’a donné et que j’ai tant adulée.
La conclusion est, que dans une certaine vitesse,
Le plaisir se peut être, souvent, une détresse…
Antoine
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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
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Antoine
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