Aux portes que le temps referment
Comme une danse de saisons achevée
Laissant une empreinte sur l'épiderme
D'une présence meurtri à notre chevet
Ici et là un parfum connu de naguère
Embaumait les espoirs à ces demains
A genou qui l'eût cru pour une prière
Que l'histoire a marqué au fer de fusain
Les époques ont perdu tous les ages
Et se contractent dans tout l'espace
Comme un ventriloque sans langage
Les actes dans un miroirs s'effacent
Hier est une myriade de lumières
Que l'on touche puis qui s'éteint
Simple nomade en ces frontières
Au seuil c'est la souche du destin



Les souvenirs s'étiolent puis se voilent
Dans l'ombre d'étoiles que l'on viole