Le désert de mon chemin…

Mon chemin est de sable jaune et le vent y efface mes traces,
Je n’ai que mes pas brièvement signés et mon âge que j’amasse,
Mes yeux las et mon cœur encore tout excité à mes idées,
Je me perds dans ces folies et délaisse le meilleur résigné,

Je frissonne à la brise du désert qui me rappelle les odeurs,
J’image le propice de l’oasis, me liant de sa douce fraicheur,
Encore debout au soleil et sans eau à me servir en bouche,
Sur ma peau sèche et craquelée, j’ai tout appris des mouches,

La douleur d’être privé de liberté, me martèle l’esprit la nuit,
Car l’espace ne fait pas forcément tout ce qui nous ennuie,
Le jour et la nuit sont différent que d’éclairage, pas la terre,
Et un monde meilleur serait pour notre liberté plus austère,

Alors mes mains sèche se frottant sur mon visage meurtri,
Ma gouverne ne sera que mon cœur et ma joie, ma patrie,
Pour le sol de ma vie aussi dur soit-il, l’amour sera mon roi,
Mes larmes et mes rires seront la découverte des endroits,

Pas à pas vers plus de tourments ou vers plus de sérénités,
A l’horizon tout autour tombé du ciel un zeste d’éternité,
Une première goutte de pluie sur ma main qui s’annonce,
Une motivation de plus à mes forces qui jamais ne renoncent…

Le Crieur…