Ô ! Sublime madone, émouvante déesse,
Lorsque je contemple ton insigne beauté
Qui chavire mon cœur et m’envahit d’ivresse,
Il me semble croquer l’Hostie de pureté…

Tous tes traits sont subtile harmonie…Par l’Orfèvre
Céleste ciselés en de rares bijoux ;
Lueur de ma prunelle et la joie de ma lèvre,
Que de fois ne les ai-je embrassés à genoux… ?

Ton éclat est d’azur, et la main sur le rein
Tu as le geste auguste et le port souverain ;
L’audace sur le front, buste droit, tête fière,

Tu sembles arborer, d’une noble manière,
Le diadème et le thyrse…Et tout l’or du soleil,
Sous tes pas se répand en jonchées de vermeil…


MM
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