il est plus facile d’aimer les étoiles que les hommes,
le souffle des marées vient le soir vous consoler des vastes ecchymoses,
levez, levez au dessus des barrières de corail
le grand regard limpide de vos amours aux gemmes boucaniers,

mieux vaut se perdre dans la folie des étoiles
que dans celle des hommes qui cultivent le profit des feuilles de tabac,
O astres scintillants, brillez comme des mémoires arc-boutées
aux colonnes de l’enfance qui ne veut dormir,

tout a sens dans le ciel, même la nuit qui parvient jusqu’à nos oreilles,
les cupidités des hommes poussent des charrues plus lourdes que les jalousies,
je prend le ciel qui marche dans ma main,
labour endormi par les concertos des comètes,
ne soit pas jaloux, homme libre, le ciel est ta prochaine mélodie,