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Le jour agonisait vêtu de teintes grises,
Berçant son âme errante où gémit un adieu,
En instable équilibre sur une heure imprécise,
Retarde la magie éclectique des cieux.

Le jour vient se blottir comme un enfant peureux,
Refuse encor l’instant où le sommeil le gagne,
Quand le vent de son souffle l’apaise de ses vœux
Eteignant des lueurs suspendues aux montagnes.

Aux rêves de caresses en crépuscule aimant ,
Il pose un voile d’ombres sur la terre endormie 
Alors que sous la voûte incrustée de diamants
Un habit de lumière scintille sans un bruit

Chaque minute s'offre une pierre précieuse
Lucioles aux feux épars paraissent ou bien s’enfuient
Parfois un trait soudain! Une étoile gracieuse,
Filante évanescence aux perles enhardies.


Alchimie d'or, d'argent, sous le grand chapiteau,
L'aube silencieuse cache sa nudité
Comme un clown blanc salut en ouvrant le rideau
Le jour à pas de loup va faire son entrée...