Je reste là , au bord de l'océan
Assise sur le seuil de ma solitude
Et des échos des chants des gitans
M'accompagnent avec leur désuétude
Derrière moi, la ville hurle déchainée
Plus loins à gauche, timide,ombragée
Veille fidèlement la montagne dentelelée
Et les étoiles commencent à enfanter
Le cosmos dépose là , à mes pieds
Toutes ses richesses abandonnées
De nature galante,il veut me combler
Et moi je n'ai même pas la force de rêver
Mais les vagues du grand bleu infini
Par leur douce, exquise symphonie
M'inspirent une joyeuse poésie
Et dans mon coeur jaillit le fleuve de vie
Une vague d'amour me cracha son écume
Et sur le ciel parut la blonde lune
S'est évanouie cet onde d'amertume
Qui dans mon coeur entretenait la brume