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Sur la mer qui frémit
La lune s’évapore
Se couche dans le port
Sous les lampions de nuit.
L’ombre est hasardeuse,
La mignonne en secret
Se cache, la joueuse
Recherche un baiser.
Sous la porte cochère
Une bouche en amour
Tend ses lèvres et espère
Mais l’ombre est de retour...
Deux jambes gigantesques
Jette un pont sur la rue,
Silhouettes grotesques
Couchées sur l’avenue.
Le baiser se prélasse
Au bord du paillasson
La lune se sent lasse,
Et rentre à la maison.