L’homme est moins subtil que la nature,
se trompe plus souvent que les montagnes,
il s’appuie sur les fleuves pour abreuver ses silences,
et exploite la forêt comme une femme trop belle,

la nature est complice des lits de diamant,
ses équilibres savent les secrets d’un arc en ciel,
l’homme vit à ses crochets sans lui offrir de cadeaux,
et prétend la commander comme une personne,
dirigez vous votre mère aux sanglots bleus ?

O déboisements des aubes vertes,
l’homme ne danse que le soir dans les prairies
pour couper les liens avec les cascades pures,
la nature pose les harmonies de l’abeille à la fleur,
une subtilité que l’homme ne peut imiter,
ne voyant pas clairement
que c’est là la branche sur laquelle il est assis.