Une impasse recroquevillée
Un labyrinthe !
Où, à peine passe le temps !
Tergiverser, se dévier
De son chemin de fer
Puis, se fondre
Dans les secondes amnésiques
Qui combattent inlassablement
Les séquelles de la civilisation
Au visage blême,
Rejoint le cortège de funérailles
Présente ses condoléances au tic-tac de l’horloge
Qui ne cesse de battre
Afin de s’éloigner de la scène du crime
Puis, balayer les traces du passé
Qui sont sujets à l’accusation
Aux ruines de la liberté
Demain, au tribunal le juge
A peine ramassera les prouves
Sans pouvoir promulguer
Son tremblant verdict
Ni sa blafarde condamnation
Le temps continuera de marcher
De tuer, de mutiler des corps
D’égorger des rêves pas encore mûris
On dirait bien que c’est une façon
D’aimer, et de protéger
La forteresse, ou, l’espoir est emprisonné
Victime de la civilisation
Comme un oignon
Vêtu de plusieurs robes
Embaumé d’un exotique parfum
A force de sentir et de flairer
Tu t’enivres un instant
Tu t’énerves quelques instants
Et même, tu risques de te faire enrager
Avant de te mettre à pleurer

Smail baydada