La plume qui se livre en tournant la page
Du livre de jadis, austère et sans éclat,
Loin de l’encrier blanc, repeint le paysage
Des tons de l’avenir, car demain est bien là .
Le cœur gonflé de joie écrit sa farandole ;
La voix de l’inédit dans son air absolu
Berce le présent tel un remous de gondole.
Et l’encre de goutter du stylo résolu.
Ô toi, fleuve d’émois, que ton souffle me grise !
Le doux soleil rêvé sur tes rives saphir
Darde présentement cette chaleur exquise
Sur les flancs refroidis du donjon du désir.
Ainsi qu’un pur diamant la pupille étincelle ;
On dirait que le cœur lui révèle un secret
Ses nuances tels des sons de violoncelle
Ravive du regard son éclat égaré.
Si j’avais une amie, une vraie et sincère,
Ô combien ce bonheur serait plus vif à deux !
Car ce nouveau parcours si baigné de lumière,
Qu’il serait merveilleux d’y goûter sous ses yeux !
Khadija
Brisemarine
Ifrane Le 13/12/2011