Ceux qui savent ne parlent pas,
Ceux qui parlent ne savent pas,
Entre les deux ces poètes chenapans,
Volent les brumes de l’âme à l'harpon.
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Ils sont les souffre-douleur,
Du raisonnable parler,
Se délient de leur peur,
qui fait trébucher leur libre aller.
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Dans les flots de leurs fantasmes,
Il y a des joyeux en galets,
Que la gente prend comme larmes,
Des insoumis aux credo de leur palais.
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Les fleurs du mal ont toujours l’arôme,
D'un Baudelaire crevant l’abcès ,
Virulent d'une pudeur en dôme,
Du temple refusant aux visionnaires l’accès .
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Abou Nouas dans sa taverne
S'enivrait du suc de son âme,
Khayem lui répondit de sa caverne
Seul le un est la vérité de nos larmes.
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Ils sont malades souvent,
Des maux d'ancien cancer,
L'amour les crucifie sous les vents,
A son idéal où ils sont maîtres du concert.
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MEBKHOUT BEGHDAD