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Mon père j’ai pêché tout au long de ma vie
Et mes vices chéri, avec tant de chaleur.
Je n’ai pu m’empêcher d’accomplir mon ENVIE
Et mon âme a péri sans aucune douleur.

Sans donner mon obole au porche de l’église
J’ai garé, au parvis, ma Porche sans égards.
L’AVARICE en symbole et mon peu d’analyse
Devant le pont-levis ont levé leurs regards.

Bien souvent la COLERE a surpris mon allant
Quand de simples questions gênaient mon comprenoire.
Perdu sur ma galère j’étais fort peu galant
Et perdais des bastions sans laisser de pourboire.

Malgré votre seul prêche enseignant le bon port
J’ai aussi visité le grand stand GOURMANDISE.
Quelle est douce la crèche invitant à ce sport
Et sans ambiguïté l’odeur de friandise.

Bien sûr que le complice importe en l’occasion
Et que la Muse austère affame le jeune homme.
L’IMPURETE se glisse où la simple raison
Admet le ministère des joies dans le doux home.

J’ai pris souvent le pied de muses en dévers
Empreint de JALOUSIE et toujours fort envieux
Compliquant mon péché par d’horribles travers
Bientôt la Parousie me surprendra en vieux.

Or ayant réussi à sortir du brouillard
J’ai frimé du poitrail en portant mon ORGUEIL.
Avec quelque argutie énoncée en pétard
J’ai quitté le foirail n’aimant pas son accueil.

Au lieu de travailler pour revoir ma statue
En la douce PARESSE j’ai traîné mes pénates.
Toujours à pinailler d’une mine abattue
J’évite que l’adresse accroche mes spartiates.


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