En se croyant riche d’un savoir d’écriture
Lui le petit cancre démuni de culture
Il s’est investi dans des vers et poésie
Alors sont arrivés des flatteurs, des amis.

Du coup il se crût un des fameux écrivains
Il n’y eut plus de jours, ni de nuits, de demain
Il entrait en système où devoir assurer
Était le seul gage de sa célébrité.

Adieu sa liberté et son plaisir d’écrire
Il cherchait ses pensées et c’est peu de le dire
Il n’avait plus en lui sa spontanéité
Aux travaux d’écriture il était forcené.

Puis un jour par hasard, abandonnant sa mine
Prélevant un bouquin, il trouva chez Racine
**Enfin je me dérobe à la joie importune
De tant d’amis nouveaux que me fait la fortune**

Sur ces derniers vers, il construisit sa morale
- Un petit parolier n’est pas un grand vassal -


Chibani

** Bérénice – Scène IV -