Comme une clé de sol enroule sa spirale
S’arrondit ta cambrure, élégante et gracieuse,
Depuis l’arc de l’épaule vers ta hanche idéale
Où du galbe parfait naît ta taille harmonieuse… ;

Puis l’ellipse s’étire et poursuit sa courbure…,
Va d’une hanche à l’autre où, tracé au compas
De trois traits singuliers, un triangle figure
Le miracle vibrant de tes divins appas… !

Les dômes de tes seins aux fiers boutons de rose
Rejoignent mélodieux, le val de ton nombril,
Tandis qu’en son secret, ta vertu est éclose… ;

Et, c’est de cet Eden où fleurit ton avril
Que j’entends, par l’esprit à mon ouïe accessibles,
Des émois de ta chair les concerts inaudibles…


Copyright