Pas
parfums sur le sable
j'avance...
Je cherche
les frissons de tes traces
dans les saisons qui passent...
Je marche
quêteur de tes chemins
de la douceur de tes mains...
Je vois au loin
comme le refrain
de ta chanson...
les couleurs de ta danse
accrochées
à des buissons de brumes...
Je sens l'odeur
de tes sourires
posée doucement sur le vent...
J'avance
à travers les brouillards
de ta vie...
J'arrive
je devine tout près
un frémissement...
un souffle
un chuchotement
une confidence...
J'écoute
pas de murmure
pas de mot...
seulement
du silence qui se repose
et un brin de mystère...
c'est là que je comprends...
Partie
elle est partie
à petits pas...
En fait
elle s'est éteinte
une nuit d'été
lassée d'attendre
la lumière du matin...
gérard
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"Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème"
Extrait de "L'Artiste" de Charles Beaudelaire