Rien à faire de ces sombres alignements,
Tout est à changer si chaque état se ment,
Le rêve d’Amérique est l’ombre du fric,
Fric-frac organisés puis coups de trique.

Je reste maître de moi encore de mes émois,
Pendu à la corde des chèques de fin de mois,
A leurs paradis dorés je tolèrerai mon enfer,
Les dorures d’ordures détruisant cette terre.

Le vote n’est qu’un devoir d’inconscience,
Un geste non anodin pouvoir d’insouciance,
L’ouvrier boursier n’a plus aucune valeurs,
Sauf un jour d’avoir monnayé toute sa peur.

Mes poings se brandissent et ils ourdissent,
Sur toute la misère qu’ils n’affranchissent,
Vils maîtres à penser et sans savoir panser,
Une société sclérosée d’êtres transfigurés.