j'écris la nuit ton ciel d'azur.
grande lunule
bascule
au crépuscule
des âges,
et nage
sur mes pages
où le clapot
des mots
joue les yoyos.
grande nuit brûne
sans lune,
sans rune,
où trouver l'or?
ce corridor, trésor,
est sans remords.
pâle lueur,
chaleur:
tendre bonheur
du petit jour,
toujours!
lorsque l'amour
orange,
mon ange,
te mange
à l'horizon,
petit garçon,
vibrant rayon
embrasse
la grâce
de ton espace
littéraire,
solaire
vocabulaire
écrit
en mots soumis,
la nuit,
au creux du lit
qui brûle
le crépuscule.
belle lunule
te revoilà !
émoi
entre mes doigts,
écris pour moi
la lumière
qui insère
mon univers
entre ces murs,
le coeur pur
d'un ciel d'azur.
juin 2000.
:ange:
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j'écris la nuit ton ciel d'azur.